G R Λ V U R E O R N E M E N T Λ L E
D E S I G N
T R Λ U M Λ



"Dans une société du paraître, comment une cicatrice qui bouscule les représentations sociales et le regard de l’autre peut-elle être un facteur discriminant ou non-discriminant dans le cadre de représentations exceptionnelles ?"

« La beauté est dans les yeux de celui qui la regarde » Oscar Wilde.

Nous vivons dans une société où l’apparence a une grande importance dans nos sociétés. Il existe des critères bien définis de beauté liés au corps.
Les brûlures comme toutes cicatrices, handicaps physiques ou encore stigmates -terme lié davantage au christianisme- ne font pas partis de ces critères de beauté de la société occidentale, bien au contraire. Elles défigurent les traits de la physionomie, elles fissurent le corps, les chairs, la vie. Elles dérangent le regard de l’autre.
Mais pourquoi ne pourraient-elles pas être vectrices de beauté et d’émotion ? Le beau nécessite une vision sensible pour le capter. L’humain en est capable car par définition il est «sensible».
Ces brûlures défigurent mais figurent aussi une histoire, un récit vécu par celui qui les porte. Offrir à ces personnes la possibilité d’assumer et de raconter leur récit, n’est-ce pas déjà beau?
JPO 2021 - ÉCOLE BOULLE
Le «fil rouge» de mon projet est une démarche inclusive.
Cette démarche souhaite accompagner les grands brûlés lors de leur reconstruction psychologique, durant la phase d’affirmation de soi en leur offrant un accessoire de mode : une parure.
Cette parure est pensée pour les brûlures du haut du corps, difficilement dissimulables. Cet objet serait porté lors d’une ‘représentation exceptionnelle’. Cette parure, ajourée permettrait que la cicatrice se fonde en elle comme un ornement.
En tant que future ornemaniste au cœur de la question du beau, je souhaite proposer une magnificence nouvelle pour le XXIème siècle qui inciterait à aller au-delà des modèles esthétiques actuels.
L’acide, lui rongerait la matière comme sur la peau.
Elle même devenant métal, gravée d’ornement d’un esthétisme nouveau ouvrant la voie à des beautés issus de la différence.
Le «fil rouge» de mon projet est une démarche inclusive.
Cette démarche souhaite accompagner les grands brûlés lors de leur reconstruction psychologique, durant la phase d’affirmation de soi en leur offrant un accessoire de mode : une parure.
Cette parure est pensée pour les brûlures du haut du corps, difficilement dissimulables. Cet objet serait porté lors d’une ‘représentation exceptionnelle’. Cette parure, ajourée permettrait que la cicatrice se fonde en elle comme un ornement.
En tant que future ornemaniste au cœur de la question du beau, je souhaite proposer une magnificence nouvelle pour le XXIème siècle qui inciterait à aller au-delà des modèles esthétiques actuels.
L’acide, lui rongerait la matière comme sur la peau.
Elle même devenant métal, gravée d’ornement d’un esthétisme nouveau ouvrant la voie à des beautés issus de la différence.